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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 12:41

Les touristes sont de plus en plus nombreux à rejoindre Istanbul maintenant que le pic de la contestation antigouvernementale semble passé. Et pour ceux d'entre eux qui souhaitent se loger à petits prix, il n'est pas toujours facile de trouver l'auberge de jeunesse idéale. Lepetitjournal.com d'Istanbul vous aide à y voir plus clair.

 

Rapunzel Hostel
(Bereketzade Cami Sk No:3 – Beyoğlu )

Chambre simple : 55 euros
Chambre double : 32,5 euros
Chambre triple : 22 euros
Dortoir 6 lits : 18 euros

Cette auberge de jeunesse a été créée par trois amis, "des adolescents attardés"comme ils se décrivent eux-mêmes. Le concept de ce lieu branché se résume en trois lettres : DIY (Do-it-yourself). La clientèle est invitée à se servir des lieux communs de façon libre et autonome. L'endroit est également situé, au cœur d'une multitude de cafés et de boîtes de nuit à la mode.

Site internet

 

Sumo Cat Hostel
(Ali Hoca Ar - Cihangir)

Chambre double : 50 euros
Dortoir 6 lits : 16 euros

C'est sans doute l'auberge de jeunesse la plus originale. Cinq chambres, chacune avec un style bien particulier. Les propriétaires ont mis l'accent sur une décoration colorée et "pop-moderne". Le tout situé à proximité des boutiques branchées, des galeries d'art, et des salles de concert du quartier de Galata.

Site internet

 

Hush Hostel lounge
(Rıhtım Cad. İskele Sk. No:46 – Kadıköy)

Chambre simple : 29 euros
Chambre double : 25 euros
Chambre double : 19 euros
Dortoir mixte six lits : 13 euros
Dortoir pour femmes six lits : 13 euros
Dortoir mixte huit lits : 12 euros

Seule auberge de jeunesse de notre sélection à être établie sur la rive asiatique, dans le très vivant quartier de Kadıköy, l'Hush Hostel lounge est un espace très à la mode, "cozy", et où les voyageurs profitent de tout le confort possible et imaginable. Les propriétaires proposent aussi un "programme d'échange" : moyennant 35 heures de travail hebdomadaire, un voyageur souhaitant s'attarder à Istanbul peut résider gratuitement dans l'hôtel.

Site internet

 

Chillout Cengo Hostel
(Halas Sokak No:3 - Tarlabaşı)

Chambre double avec salle de bains et toilettes : 50 euros
Chambre double : 35 euros
Chambre simple : 25 euros
Dortoir mixte : 10 euros

A deux pas d'Istiklal, cette auberge à bas prix est idéale pour tous les voyageurs qui veulent découvrir la cité stambouliote – sa vie nocturne aussi bien que ses monuments historiques - à moindres frais. En outre, il est à noter que la décoration de ce lieu est, une fois n'est pas coutume, particulièrement soignée.

Site internet

 

Route 39 hostel
(Mebusan Ykş. No:39 - Cihangir)

Chambre double avec salle de bains et toilettes : 45 euros
Chambre double : 30 euros
Dortoir pour femmes : 10 euros
Dortoir : 10 euros

Le Route 39 est une auberge de jeunesse familiale à bas prix, située à cinq minutes à pied de la place Taksim. Son principal atout, en plus de son personnel très accueillant, réside dans sa terrasse sur le toit qui offre une vue splendide sur le Bosphore.

Site internet

 

World Hostel
(Galip Dede Cd No:85 - Cihangir)

Chambre double : 50 euros
Chambre triple : 60 euros
Dortoir : 12 euros

Le World Hostel se trouve entre le quartier de Karaköy et le bout de la rue Istiklal. Enthousiastes, ses propriétaire le présentent comme l'un des hôtel les plus cool d'Istanbul. Il faut dire que le lieu possède d'indéniables atouts. Idéalement placé, des murs vieux de 150 ans, des chambres climatisées, le tout à un prix abordable, le World Hostel fait l'unanimité parmi les voyageurs qui y ont séjourné.

Site internet

Straight Cats Hostel
(Mebusan Cd No:35 - Cihangir)

Chambre simple : 36 euros
Chambre double avec salle de bain : 24 euros
Chambre double : 19 euros
Dortoir : 12 euros

Cette auberge de jeunesse se veut résolument artistique. Ses propriétaires échangent une nuit d'hôtel gratuite contre une peinture ou toute autre performance artistique. Le personnel est aux petits soins, la décoration est soignée, l'hygiène est excellente, Taksim est à cinq minutes à pied, et les prix sont plus qu'accessibles. Un endroit à conseiller.

Site internet

Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/Istanbul) lundi 22 juillet 2013

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 11:39
En mai dernier, deux bandes-dessinées francophones hors du commun ont été publiées : leur action se déroule en Turquie. Manolis raconte l'histoire vraie du personnage éponyme. Grec de la région d'Izmir, Manolis Glykos est âgé de sept ans en 1922, quand l'arrivée des troupes turques le lance sur le chemin de l'exode. Dérive orientale est un récit fantastique qui se déroule à Istanbul en 1937 : deux journalistes européens venus enquêter sur la modernité occidentale qu'incarne à leurs yeux le kémalisme sont confrontés à une réalité bien plus contrastée.

Manolis, c'est le récit d'un voyage. Celui d'un petit garçon grec que l'on voit tout d'abord vivre heureux avec les différentes communautés de son village de Vourla (aujourd'hui Urla, près d'Izmir). Tout s'effondre à l'automne 1922 : avec la fin de la guerre gréco-turque, l'ouest anatolien passe sous le contrôle des troupes de Mustafa Kemal. La communauté grecque d'Asie Mineure, un million et demi de personnes, est chassée des terres où elle vit depuis des siècles. Au milieu de ces bouleversements humains, le petit Manolis, admirateur d'Ulysse, va connaître sa propre Odyssée, entre la Turquie, la Grèce et la France. La BD raconte ses voyages, qu'il effectue parfois seul pour retrouver sa famille, et décrit cette époque complexe à travers les yeux d'un enfant.

Deux auteurs, deux générations

A l'origine de cette BD, une rencontre générationnelle : celle d'Allain Glykos et d'Antonin Dubuisson. Allain Glykos est le fils de Manolis. Né en 1948, il est enseignant-chercheur à l'université Bordeaux 1 et écrivain. Ses ouvrages traitent de la mémoire, de l’écrit et de la parole. Son roman Manolis de Vourla (éditions Quiquandquoi Genève, 2005) relate l'histoire de son père. Antonin Dubuisson, né en 1986, est dessinateur. Il s'intéresse à cette période en lisant le carnet de son arrière grand-père, qui faisait partie en 1920 du corps expéditionnaire français à Adana.

L'exode des Grecs de Turquie.

Après avoir lu Manolis de Vourla, il propose à Allain Glykos une adaptation graphique. Celui-ci accepte : "En écrivant le roman, chaque page était pour moi comme une séquence cinématographique. Je voyais des images sur les mots, des visages sur les phrases. (...) Et je voyais dans cette aventure graphique la possibilité de toucher davantage de gens, de sensibiliser les jeunes à l’histoire des Grecs de Turquie si mal connue des Européens en général, et des Français en particulier."

Manolis est à la fois une aventure et le portrait d'un passé pas si lointain. Les deux dimensions, humaine et historique, sont importantes aux yeux des auteurs : "Le message est que malgré des différences de langue, de culture, de religion, des peuples peuvent vivre ensemble. Mais souvent la politique des puissants, de ceux qui gouvernent en décide autrement. Il y a dans l'histoire de nombreux destins comparables à celui de Manolis", explique Antonin Dubuisson.

"Le parcours de mon père montre que derrière la naïveté de l’enfance peut se cacher une force incroyable, une lucidité redoutable, complète Allain Glykos. Je voulais dire cela aux jeunes lecteurs. Ne jamais se décourager. (...) Ce livre n’est pas qu’un livre d’Histoire, il est aussi un témoignage sur l’universelle humaine condition." Soixante-dix ans après que Manolis a quitté son village, son fils y est allé avec lui. Ironie ou clin d'oeil de l'Histoire, le guide qui les a aidés à retrouver sa maison était un Turc originaire de Crète, obligé lui aussi de quitter sa terre natale après 1923.

 

Istanbul, ville de magie

Dérive Orientale suit deux personnages diamétralement opposés dans l'Istanbul de 1937 : deux journalistes anglais chargés d'un reportage qui doit montrer que la Turquie est un pays moderne et occidentalisé. Rapidement, ils découvrent que la réalité ne correspond en rien à ce schéma. Ils y réagissent différemment : l'un s'enferme dans le refus méprisant de l'altérité culturelle, l'autre plonge sans retenue dans un monde de magie et d'exotisme. Un troisième personnage est celui d'un mystérieux prince turc, qui a aménagé la Citerne Basilique en lieu de perdition et n'en fréquente pas moins les élites de la République. Il brouille un peu plus les cartes entre rationalité et mysticisme.

L'auteur, Younn Locard, est né en 1984 et est diplômé de l'École Saint-Luc de Bruxelles. Ses travaux sont publiés sur le portail GRANDPAPIER. En 2009 il entreprend un tour du monde qui le conduit entre autres... à Istanbul : "En visitant la Citerne Basilique, j'ai eu l'impression d'être dans un endroit magique, je me suis senti comme pétrifié moi-même par la tête de Méduse. C'est de là qu'est venue Dérive Orientale. C'est une histoire de magie, on peut en rencontrer n'importe où, à condition d'être réceptif. Et Istanbul s'y prête particulièrement." Younn Locard écrit selon les codes de la littérature fantastique, dont Le Horla de Maupassant est un exemple.

 

"L'Europe n'est rien"

Son choix de décor s'est porté sur la Turquie d'Atatürk pour décrire une dualité, exprimée dans le choix du dessin en noir et blanc : "Cette dualité est celle qui existe entre les Lumières d'un côté et le mystère de l'autre. La Turquie kémaliste est le théâtre rêvé pour raconter ça, puisque qu'il s'agit d'un pays modernisé au bulldozer. Je n'avais pas envie de tourner en dérision l'une ou l'autre manière de voir les choses, moderne ou mystique. En revanche, je porte un jugement sur ceux qui ne voient qu'une partie, comme mes deux personnages principaux, chacun à sa façon."

Sur la quatrième de couverture de Dérive Orientale se trouve une citation de la voyageuse Ella Maillart, dont la version complète est : "Paris n'est rien, ni la France, ni l'Europe... Une seule chose compte, envers et contre tous les particularismes, c'est l'engrenage magnifique qui s'appelle le monde." Pour Younn Locard, l'important sont les interactions entre des mondes interconnectés depuis toujours, et qui ne sauraient être compris isolément. "Cela est surtout le cas dans des villes Monde comme Istanbul, note-t-il, là où il y a le plus de diversité et d'abâtardissement, là où se concentre une civilisation multiple et universelle. Une civilisation qui s'incarne dans une pluralité de cultures, lesquelles n'ont jamais été coupées les unes des autres."

Les deux dessinateurs s'accordent sur le fait que la Turquie occupe une petite place dans le monde de la BD francophone, et qu'elle mériterait d'être davantage connue. Pour ce qui est de leurs projets futurs : Younn Locard pense à dessiner un voyage le long de la Route de la soie, qu'il a suivie lors de son tour du monde. Antoine Dubuisson veut mettre en dessins le récit de son arrière grand-père dans la région d'Adana, et va adapter le roman La Signature d'Allain Glykos. Ce dernier prépare un roman dont le titre sera Les mots de la tribu, des dialogues anonymes autour de la mort du père.

Joseph Richard (http://lepetitjournal.com/istanbul) lundi 22 juillet 2013

Pour vous procurer ces deux oeuvres, plus de renseignements ici et .

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 12:55

UN QUARTIER, DIX ADRESSES – 

Septième édition de notre série de “cartes de quartier”. Pour chaque quartier, découvrez nos 10 adresses préférées parmi les innombrables bars, cafés et restaurants d’Istanbul. Direction Bebek…

Abréviation de "Boğazın Gözbebeği" signifiant "la prunelle du Bosphore", Bebek est le quartier de Beşiktaş le plus prisé des Stambouliotes le week-end. Les tarifs sont de manière générale assez élevés. Voici une liste non exhaustive de quelques lieux où il est agréable de se détendre et profiter du beau temps.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour faire apparaître la carte dans Google Maps. Ensuite, il suffit de cliquer sur les points colorés pour lire notre commentaire et l’adresse de l’endroit sélectionné !

 

Diane Jean(www.lepetitjournal.com/istanbul) vendredi 19 juillet 2013

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 11:51
Aujourd'hui, nous partons à la découverte d'Olympos, un petit village rustique, et à l'histoire bien remplie, dont l'intégralité des habitations sont construites en bois. Au pied des montagnes et au bord de la mer, ce site unique ravit tous les amoureux de la nature. A découvrir.

Chaque été, des hordes de touristes affluent en Cappadoce et à Istanbul. Mais dans l'ombre de ces deux places fortes du tourisme turc, un petit village tout de bois vêtu attire année après année des voyageurs venus du monde entier. Ce village, c'est Olympos, du nom du sommet de la montagne qui la surplombe. Un petit coin de paradis, préservé du tourisme de masse par les lois environnementales, où la nature est restée reine (photo de gauche, EG).

Les premières pierres de la ville ont été posées 300 ans avant Jésus-Christ. Alexandre le Grand, le légendaire roi macédonien, avait pour habitude de passer ses hivers tout près de ce cadre idyllique, partagé entre la montagne, la mer et les forêts de pins. Changement d'ambiance deux siècles plus tard. L'heure était à la lutte entre les Romains et les terribles pirates dirigés par Zenicetes, connus pour se livrer à des sacrifices aussi mystérieux que sanguinaires. En 43 avant J.-C., enfin débarrassée des précurseurs de Barbe noire, Olympos fut intégrée au sein de l'Empire romain, ouvrant ainsi le début d'une ère de paix et de stabilité

Mais au troisième siècle, alors que la ville suivait le mouvement de christianisation de l'Empire romain, et qu'elle était même devenue un évêché, des pirates refirent surface. Paradoxalement, ces escarmouches ont donné un second souffle à Olympos, qui lui permit de redevenir l'une des cités les plus importantes de la province de Lycie, à laquelle elle appartenait à cette époque. Aux 11ème et 12ème siècles, elle se métamorphosa à nouveau sous l'influence des Génois, des Vénitiens et des Chevaliers de Rhodes, qui l'utilisèrent comme poste avancé durant la période des croisades.

Les habitations de bois d'Olympos

Neuf cents ans plus tard, la ville conserve les vestiges de cette histoire riche et mouvementée. Situées au coeur de la ville, les ruines hellénistiques sont un passage obligé, quoi que payant (5TL par personne) pour tous les amoureux d'histoire. Elles font aussi partie intégrante de la principale route menant aux plages de galets, bordant une mer turquoise dans laquelle les touristes se jettent avec délectation. La baie est également prisée par de nombreux voiliers, qui proposent des excursions à la découverte des criques et des grottes environnantes. Certains offrent aussi la possibilité d'explorer les splendeurs de l'univers aquatique en proposant des cours de plongée.

Mais ce qui fait le principal atout d'Olympos, ce sont indéniablement les minuscules habitations en bois qui l'habitent. Chaque pension possède sa propre architecture, son propre style. Les globe-trotters accourent de partout pour expérimenter, pendant un court séjour, le mode de vie singulier offert par le village. Un mode de vie à mille lieues du stress et de l'agitation du milieu urbain.

Jonathan Grimmer et Elisa Girard (http://www.lepetitjournal.com/Istanbul) vendredi 19 juillet 2013

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 10:13
On ne le soupçonne pas assez, la saison estivale est le théâtre d'un bien triste phénomène, celui des mariages forcés. A l'aube des grandes vacances, Najat Vallaud-Belkacem et Hélène Conway-Mouret travaillent conjointement à la lutte contre ce fléau qui aurait touché près de 70.000 jeunes femmes depuis dix ans.

Crédits : Ministère des droits des femmes
Najat Vallaud-Belkacem et Hélène Conway-Mouret"On a le cas d'une jeune fille par exemple, qui pensait sincèrement passer de bonnes vacances à Bamako, mais en arrivant, on l'a emmenée dans un village où il y avait une grande fête, c'était son mariage et elle ne le savait pas…" raconte Christine Beynis, présidente du GAMS au micro de France Inter. Le phénomène est difficile à quantifier mais on estime à 70.000 le nombre de mariages forcés ces dix dernières années. La période des vacances est déterminante, puisque c'est le moment où de nombreuses jeunes femmes reviennent dans leur pays d'origine pour voir leur famille.

La loi est stricte sur ce sujet, le mariage doit réunir le "consentement mutuel, libre et volontaire des futurs époux". En cas de doute sur un mariage, l'officier d'état civil a la possibilité d'entendre chaque époux séparément, puis de saisir le procureur de la République s'il constate une situation anormale. Le mariage contracté sans consentement peut-être attaqué par l'un des époux ou par le ministère public, de même si l'on découvre qu'un membre de la famille ou tiers exerce une contrainte sur le couple.
Si vous êtes à l'étranger et de nationalité française, la loi française peut déclarer nul un mariage contracté sans consentement, bien qu'il soit célébré dans un autre pays.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre du droit des femmes propose de compléter l'arsenal législatif afin de mieux anticiper les mariages forcés. Ainsi une nouvelle infraction sera incriminée : le fait de tromper quelqu'un pour l'emmener à l'étranger afin de lui faire subir un mariage forcé. Ce dernier n'a plus besoin d'être célébré pour qu'une infraction soit constituée, le projet délictueux peut ainsi être sanctionné en amont.


De son côté, la ministre déléguée aux Français de l'étranger a lancé une enquête à échelle internationale sur la base du réseau diplomatique et consulaire, afin de déterminer une typologies des zones à risques par pays. Deux degrés de surveillance sont distingués, la vigilance normale et la vigilance renforcée. L'Afrique de l'ouest est la zone géographique la plus surveillée, mais l'Inde et l'Iran sont également concernés, ainsi que l'Indonésie et le Myanmar pour la zone Asie.

Les deux ministres misent sur une meilleure communication, notamment dans les écoles et les consulats afin de prévenir les jeunes femmes et de détecter efficacement les pressions familiales.

David Attié (www.lepetitjournal.com) Lundi 15 juillet 2013

Plaquette d'information et de contacts

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 21:46
Au palmarès des quartiers les plus agréables d'Istanbul, Üskudar figure en première place. Ce district de la rive asiatique, qui fait face au palais de Dolmabahçe, a été désigné par les quelque 2.000 participants à un sondage organisé par la Chambre de commerce d'Istanbul (ITO) en juin dernier. Les Stambouliotes ont également manifesté une affection particulière pour Kadıköy, autre circonscription de la rive asiatique, en deuxième position dans le classement juste devant Fatih, situé sur la péninsule longeant la Corne d'Or.

La ITO s'est intéressée aux critères qui poussent les Stambouliotes à s'installer dans un quartier plutôt qu'un autre. Résultat : 71,8 % des résidents de la ville favorisent les quartiers dont le loyer est peu élevé. La quasi-totalité d'entre eux exprime une certaine aversion aux gratte-ciel et à la construction de hautes tours. Les 21,9% restants privilégient une habitation dans un quartier plus “traditionnel”. Interrogés sur la politique urbaine d'Istanbul, près des deux tiers ont souligné que le trafic routier et les réseaux de transports constituaient les deux plus grandes incommodités de la cité. L'an passé, Istanbul était classée septième dans l'index des villes les plus polluées du monde, d'après une étude de la Banque mondiale.

Diane Jean (http://lepetitjournal.com/istanbul) lundi 15 juillet 2013

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 20:44
Le nouveau livre du célèbre écrivain turc Orhan Pamuk devrait arriver sur les étalages au mois d’août, a annoncé en début de semaine la maison d’édition de l’auteur, Yapı Kredi (YKY). Le livre tant attendu, nommé “Seçmeler” (Une Sélection), regroupe une sélection de nouvelles et de divers écrits gardés secrets par Orhan Pamuk, a indiqué Yapı Kredi lors d’une conférence de presse. La rumeur qui laissait entendre depuis quelques mois que la maison d’édition officielle de l’auteur n’était plus İletişim mais YKY a de ce fait été confirmée.

La publication de deux autres romans d'Orhan Pamuk est prévue durant l’année prochaine, affirme encore YKY. Le premier ouvrage “Kara Kitap’a Giriş” (Une introduction au Livre noir) servira d’introduction à l'un des plus connus de ses romans “Kara Kitap” (Le Livre noir). Il sera publié en automne . Le second, dont seul le titre turc “Kafamda Bir Tuhaflık” a été communiqué, arrivera dans les librairies avant juillet 2014.

Orhan Pamuk, auteur turc à la réputation mondiale, a un palmarès bien fourni. En 2006, l’Académie suédoise lui a remis le prix Nobel de littérature. Son oeuvre littéraire ne cesse de s’étendre et compte à ce jour une dizaine d’ouvrages. Quatre de ses oeuvres les plus connues ont été vendues à 11 millions d’exemplaires dans 60 langues différentes.

Elisa Girard (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 17 juillet 2013

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 14:21

Chantal et Jacques Périn, infatigables explorateurs d'Istanbul et auteurs du site internet Turquieaimée, accordent à leur chronique “Istanbul, hier et aujourd'hui” une pause estivale bien méritée. Mais ils continuent de nous envoyer chaque mardi une “photo mystère” rapportée d'Istanbul.

Savez-vous où a été photographiée cette jolie fontaine de style rococo, quelle est son histoire ?

Nous publierons la réponse détaillée dans les commentaires sous l'article dès que l'un(e) d'entre vous aura trouvé la bonne réponse !

Istanbul (http://www.lepetitjournal.com/istanbul.html) mardi 16 juillet 2013

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 13:19
Gros plan sur les routes de Turquie et de France. Quelles sont les règles en vigueur dans les deux pays ? Les amendes prévues par les deux systèmes législatifs en cas de non respect des règles ? Le coût du permis de conduire ? Lepetitjournal.com d'Istanbul s'efforce de répondre à toutes ces questions dans ce nouvel épisode de notre série "BON À SAVOIR"

Permis à points

Turquie : Chaque automobiliste possède un maximum de 100 points sur son permis de conduire.

France : Le permis de conduire comprend 12 points maximum. Les nouveaux conducteurs débutent avec un capital de 6 points. Il leur faut attendre deux ou trois ans, selon s'ils ont effectué la conduite accompagnée ou non, pour obtenir le nombre de points maximum.

 

Les limitations de vitesse

Turquie : En ville, les véhicules sont autorisés à rouler à une vitesse de 50 km/h. Sur les routes hors agglomération, la limite est fixée à 90 km/heure, et à 120 km/h sur l'autoroute.

France : Les limitations de vitesse sont similaires à celles qui sont en vigueur en Turquie, excepté sur les autoroutes où la limitation de vitesse se situe à 130 km/h.

 

Excès de vitesse

Turquie : Il existe une tolérance de 10% au dessus de la vitesse autorisée. Au delà, l'automobiliste écope d'une amende de 166 TL (67 euros), ainsi qu'un retrait de 10 points sur son permis de conduire. Si le conducteur est surpris à rouler à une vitesse de 30% supérieure (et au-delà) à ce qui est autorisé, la contravention atteint les 343 TL (136 euros), en plus d'une perte de 15 points sur le permis.

France : Pour un excès de vitesse inférieur à 20 km/h, la contravention forfaitaire est de 68 euros. Elle s'accompagne d'un point de retrait sur le permis de conduire. Pour un excès de vitesse compris entre 20 et 50km/h, l'amende forfaitaire passe à 135 euros. Le nombre de points retirés oscille entre 2 et 4. Au-delà des 50 km/h d'excès de vitesse, l'amende peut atteindre 1.500 euros et 6 points de retrait.

 

Alcool au volant

Turquie : Le taux d'alcoolémie autorisé est de 0,5g/litre de sang. Au delà de cette limite, le conducteur écope d'une amende de 700 TL (280 euros) et d'une suspension du permis pendant 6 mois. A la seconde incartade, la sanction passe à 877 TL (351 euros). A partir d'un troisième contrôle positif, la loi prévoit une amende de 1407 TL (563 euros).

France : Pour un taux d'alcoolémie compris entre 0,5 et 0,8g/litre de sang, l'amende est fixée à 135 euros, en plus d'un retrait de 6 points sur le permis de conduire. Au delà des 0,8g/litre de sang, l'automobiliste perd automatiquement 8 points et écope d'une suspension du permis de conduire qui peut aller jusqu'à 6 mois. (hors récidive)

 

Contrôle technique

Turquie : La loi prévoit que chaque automobiliste fasse inspecter sa voiture tous les 2 ans maximum. Autrement, il risque une amende de 77 liras (31 euros) ainsi que 10 points de retrait sur son permis.

France : Le contrôle technique doit être effectué tous les deux ans. La loi française prévoit une amende de 135 euros en cas d'infraction à cette règle. Dans certaines circonstances, le véhicule peut être immobilisé, voire placé à la fourrière.

 

La formation pour le permis de conduire

Turquie : Officiellement, l'apprentissage comprend un minimum de 10 heures de conduite par élève. Mais comme le petitjournal d'Istanbul l'expliquait dans une précédente édition, cette mesure n'est que peu respectée, et beaucoup d'apprentis conducteurs ne font que 3 ou 4 heures de conduite avant de passer l'examen.

France : Le minimum légal est de 20 heures de conduite. Dans les faits, les Français prennent en moyenne une trentaine d'heures de leçon.

 

Coût du permis

Turquie : Passer son permis coûterait entre 800 et 1450 TL (soit entre 320 et 580 euros).

France : Le prix du permis de conduire est difficile à évaluer. Selon le rapport Lebrun publié en 2008, il représenterait un coût d'environ 1.200 euros. Toutefois, cette somme peut largement être dépassée selon le lieu de résidence (Paris pour ne pas la nommer), le nombre d'heures de conduite effectuées, et le nombre de tentatives nécessaires à l'obtention de l'examen. Il n'est pas rare de devoir débourser plus de 2.500 euros avant de décrocher le précieux sésame.

Jonathan Grimmer (http://www.lepetitjournal.com/Istanbul) mardi 16 juillet 2013

Retrouvez ici tous les articles de notre rubrique "Bon à savoir"

Sources:

http://www.radars-auto.com/contravention/amendes-exces-de-vitesse.php

http://quoi.info/actualite-pratique/2012/04/08/combien-coute-vraiment-le-permis-de-conduire-1134833/

http://www.utac-otc.com/fr/otc/ct.asp

http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Prevention/Securite-routiere/Alcool-au-volant

http://www.lepetitjournal.com/istanbul/accueil/actualite/151468-trop-facile-l-examen-du-permis-de-conduire-dans-le-viseur-du-gouvernement

http://www.trafik.gov.tr/Haberler/Sayfalar/2013_ceza.aspx

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 12:20
Placebo sur la scène du Parkorman
Thématique Concerts
Date de debut 2013.08.16 18h00
Date de fin 2013.08.16
Intro Le groupe de rock alternatif, à l'image et aux textes sulfureux, a été fondé en 1994 à Londres. Depuis, Placebo a vendu plusieurs millions d'albums et joué sur les scènes plus prestigieuses du monde.
Description Le groupe a annoncé la sortie d'un nouvel album, composé de dix titres, pour le 16 septembre prochain. En attendant, les trois rockeurs se produiront sur la scène du Parkorman d'Istanbul le 16 août prochain.
Contact +90 212 328 2000
Adresse Parkorman
Maslak Mh.,
34398 sisli/Istanbul, Turquie
Lien http://www.tubiba.com/parkorman/
Posté par JG
 
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  • : Ce blog est destiné aux associations (et entreprises) françaises et de culture moyen-orientales, aux artistes souhaitant recevoir des conseils en matière de gestion, d'organisation, de demandes de subventions, etc... hors activités politiques et cultuelles, et souhaitant faire connaître leurs activités en France, en Turquie et dans les pays du moyen-orient.
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